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La chronique de Jonathan No 17 – L’OSM à l’Église de St-Eustache
Saviez-vous que…
Entre 1980 et 2002, l’Orchestre symphonique de Montréal enregistre 85 albums à l’église de Saint-Eustache, sans compter plusieurs autres enregistrements qui ne figurent pas officiellement en tant qu’« albums ». Parmi les compositeurs les plus populaires, ou du moins, les plus enregistrés à cette époque, on retrouve trois compositeurs russes et trois compositeurs français.
Pendant cette période, l’OSM enregistre neuf albums de Tchaïkovski : notamment sa fameuse Ouverture 1812, Le Lac des Cygnes, Casse-Noisette et quelques symphonies. L’orchestre enregistre six disques de Prokofiev, dont les Symphonies 1 et 5, Roméo et Juliette et des concertos pour violon et piano. Stravinsky se voit aussi honorer avec cinq enregistrements, notamment : Le Sacre du Printemps, L’Oiseau de feu et Pétrouchka.
Du côté français, c’est Berlioz qui remporte la palme avec neuf enregistrements. Parmi ceux-ci, mentionnons la célèbre Symphonie fantastique, Roméo et Juliette, Les Troyens et La Damnation de Faust. Vient ensuite Ravel avec six albums, tous des « classiques », par exemple : Daphnis et Chloé, Boléro et Ma mère l’Oye. Debussy ferme le groupe des privilégiés avec quatre disques : Images et Nocturnes, La Mer et Pelléas et Mélisande.
Évidemment, l’OSM a aussi affectionné certains compositeurs italiens, allemands, espagnols, mais aussi québécois (Pierre Mercure et André Mathieu).
Photographie de Sergueï Prokofiev, circa 1918,
Bibliothèque du Congrès des États-Unis, no d’identification ggbain.28258.
Photographie d’Hector Berlioz par Félix Nadar, date inconnue.